Une troisième rentrée 2020 finalement pour le centre de formation professionnelle Cefirc. Une rentrée qui impose une nouvelle organisation de travail.
“Il faut toujours s’adapter en terme d’organisation et de contenu des programmes, de façon à accueillir les stagiaires, les formateurs et les salariés dans les meilleures conditions et en respectant les protocoles”, avoue le directeur du centre de formation professionnelle.
Déjà en mai, Hubert Lapeyre s’interrogeait sur la mise en place de formation à distance. A ce moment-là, le Cefirc poursuivait ses stages à Mourenx, en présentiel. Ceci pour plusieurs raisons : certaines des formations ne peuvent tout simplement pas être données à distance puisqu’elles nécessitent de la pratique comme celles liées au Travail en hauteur par exemple. Ensuite, Hubert Lapeyre préfère se donner le temps de la réflexion : “Ça fait 20ans que le Cefirc assure des formations en présentiel et n’a pas l’expérience des formations à distance. Ça ne s’improvise pas… L’ADN de la formation réside dans le contact, l’échange, le partage et le retour d’expérience. A distance, il n’y a rien de tout ça. On va alors continuer dans la mesure du possible le présentiel avec les conditions de sécurité appropriées.”
Le directeur confie ne pas être contre la formation à distance mais se laisse du temps : “On n’anime pas de la même façon, on n’a pas les mêms outils, pas les mêmes programmes ; on va bien entendu le mettre en place, mais pour cela, il faut avoir des outils adaptés… Misons plutôt sur l’horizon 2021.”
Du présentiel et de nouvelles méthodes
Pour autant, le centre de formation professionnelle de Mourenx déploie de nouvelles méthodes pour répondre aux attentes des stagiaires et des entreprises clientes : “A titre d’exemple, cette semaine pour une formation incluant partie pratique et étude de cas sur deux jours, nous organisons les salles en îlots de façon à faire participer davantage les stagiaires, à ce que le formateur anime de manière différente.” Ceci entraînant des investissements supplémentaires qui ne seront pas répercutés sur le prix des formations.”C’est notre contribution à l’effort global demandé pour l’économie