En France, de nombreux incendies se déclarent chaque jour. Le nombre de victimes directes (décès, brûlés, intoxiqués par les fumées) reste heureusement relativement faible. En revanche, les conséquences socio-économiques tant directes (dégât matériel, perte de production…) qu’indirectes (perte de client, période de chômage technique, incertitude sur l’activité…) s’avèrent très élevées.
Les conséquences humaines
Plusieurs degrés de gravité atteignent les victimes d’incendie.
Les brûlures sont provoquées par les flammes et la chaleur.
L’asphyxie est liée au manque d’oxygène dans l’air ; en effet, son taux, habituellement à 21% dans une atmosphère saine, diminue très rapidement.
Enfin, l’intoxication est entraînée par l’oxydation de produits toxiques et/ou corrosifs dégagent du monoxyde et du dioxyde de carbone. Les matières plastiques par exemple, peuvent se transformer en acide cyanhydrique et en hydrogène sulfuré pouvant parfois entraîner la mort de ceux et celles la respirant trop longuement.
Les fumées gênant l’intervention des secours, la réglementation française du travail en matière de lutte contre l’incendie place l’évacuation et le désenfumage en priorité.
Les conséquences économiques
70% des entreprises victimes d’un incendie majeur disparaissent dans les mois suivants, du fait des répercussions économiques liées aux nombreux dégâts matériels.
Du fait de la chaleur émise lors d’un incendie, la résistance mécanique des structures des bâtiment est mise à l’épreuve ; un effondrement peut arriver et avoir des conséquences fatales sur les personnes encore dans l’édifice. Et d’un point de vue matériel, au meilleur des cas, l’outil de production sera largement dégradé, au pire, il sera complètement détruit. En tous cas, cela prendra du temps et coûtera cher de faire réparer ou de reconstruire.
Les activités les plus vulnérables du fait de la présence de source d’inflammation inhérente à l’activité elle-même de l’entreprise, sont les aciéries, cimenteries, verreries, les activités de traitements de déchets et de surfaces, les industries agroalimentaires, chimiques et du bois.
Les statistiques (sources : inrs)
Selon les statistiques de la direction des risques professionnels de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), le nombre des incendies entraînant des accidents de personnes en milieu industriel est relativement peu élevé. Par an, on dénombre en moyenne, sur les dix dernières années, 120 accidents ayant engendré un arrêt de travail dont 15 accidents graves (impliquant une incapacité permanente) et un décès.
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