En fonction du milieu hostile dans lequel le travailleur va devoir évoluer pendant son activité, il est important d’utiliser le bon appareil de protection respiratoire. Petit mémo.
Les types possibles de milieux hostiles
Les milieux hostiles sont les endroits où l’atmosphère est gênante par différentes composantes :
– les poussières : particules solides de bois, fibres amiante, plomb, en suspension
– les fumées : ensemble de gaz de combustion (Co, HCN, HCI)
– les vapeurs : phase gazeuse d’un solide ou d’un liquide
– les aérosols et brouillards : suspension de particules solides ou liquides dans un gaz
– les atmosphères asphyxiantes lorsque le taux d’oxygène est inférieur à 16%
Les protections respiratoires
La responsabilité de l’employeur
L’employeur doit mettre à disposition de ses salariés des équipements de protection individuelle adaptés au poste de travail. Il doit organiser le suivi médical, la formation, la vérification et la maintenance des équipements et en particulier ceux de catégorie 3 (harnais, ARI, scaphandre, EPI isolants électriques…)
Les différents types de protection
On distingue deux grandes familles d’appareils de protection respiratoire selon le principe par lequel ils assurent la protection de l’utilisateur : les appareils filtrants et les appareils isolants. Les premiers épurent l’air ambiant par l’intermédiaire d’un filtre. Les seconds sont alimentés en air ou en oxygène depuis une source non contaminée.
Les appareils filtrants
Les appareils filtrants, qui procèdent par épuration de l’air ambiant contaminé, sont généralement constitués d’une pièce faciale enveloppant de manière plus ou moins large les voies respiratoire (nez et bouche) et équipée d’un filtre adapté. Dans certains cas, la pièce faciale est elle-même filtrante dans la plus grande partie de sa surface.
Les appareils isolants
Les appareils isolants qui sont alimentés en air respirable à partir d’une source d’air non contaminé (ou d’oxygène dans certains cas) rendent l’utilisateur indépendant de l’atmosphère environnante. Ils sont constitués d’une pièce faciale et d’un dispositif d’apport d’air (ou d’oxygène) vers celle-ci. L’utilisateur peut être relié par l’intermédiaire d’un tuyau (appareils « non autonomes ») à une source d’air comprimé (appareil à adduction d’air comprimé), ou encore à une zone proche où l’air n’est pas contaminé (appareil à air libre). La source d’air (ou d’oxygène) peut être portée avec l’appareil ; il est alors dit « autonome ».